François Tosquelles (1912–1994), né en Catalogne, a reçu une éducation libertaire qu’il mettra toute sa vie en œuvre dans les dispositifs et établissements psychiatriques où il est intervenu : à Barcelone, pendant la guerre civile espagnole, puis à Saint-Alban en France. Il a profondément marqué de son empreinte, après le désastre des 45.000 morts de faim dans les asiles français durant l’occupation allemande. Il était convaincu que « sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c’est l’homme même qui disparait. » A l’heure où, en France, la psychiatrie est sinistrée, il est bon de rappeler que Tosquelles voulait susciter une « psychiatrie à fondement humain et d’expression sociale. »
Christophe Boulangerdocteur en esthétique, attaché de conservation en charge de l'art brut au LaM, Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, co-commissaire de l'exposition Chercher l’or du temps : surréalisme, art brut, art naturel, art magique |
Pierre Delionprofesseur émérite des universités, praticien hospitalier honoraire, pédopsychiatre, psychanalyste Bibliographie :
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Martine Deyresréalisatrice Bibliographie :
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Joana Masodocteure en littérature française et études féminines, chercheuse à la Chaire UNESCO Femmes, développement et cultures à l'Université de Barcelone et au LEGS-Laboratoire d'études de genre et de sexualité à l'Université Paris 8 Bibliographie :
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Sophie Lesagemembre associée au centre de recherches sur le travail et le développement du CNAM, dirige les Éditions d'une Bibliographie :
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Jean-François Reyagrégé et docteur en philosophie, professeur honoraire de philosophie Bibliographie :
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