En partenariat avec : l'Université pour tous de l'Artois
Catherine et Raphaël Larrère interrogent les récits de l’effondrement qui se sont multipliés à l’occasion des catastrophes environnementales ou climatiques, se succédant partout, et de la crise sanitaire mondiale qui s’y ajoute depuis près deux ans. Il convient de faire une analyse lucide des méfaits et injustices de notre civilisation thermo-industrielle, de ne pas sous-estimer l’ampleur et l’accélération de la crise environnementale, mais pour cela il convient plutôt d’en retracer l’histoire et envisager les possibles qui s’offrent encore aux hommes, sans céder aux facilités des discours apocalyptiques des collapsologues. Affirmer que l’effondrement est inéluctable, c’est faire l’impasse sur le caractère largement imprévisible des processus systémiques complexes qui sont à l’œuvre dans les dérèglements que nous observons. Dans cette simplification déréalisante, la collapsologie fait surtout la preuve de « son innocuité politique ».
Catherine Larrèrephilosophe, professeure émérite à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne Bibliographie :
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Raphaël Larrèreingénieur agronome et sociologue, ancien président du conseil scientifique du Parc national du Mercantour Bibliographie :
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Michèle Vergeade-Taibiprofesseure agrégée de philosophie au lycée Marguerite de Flandre de Gondecourt |