L’étude d’un événement aussi inouï que la Shoah ou d’un objet aussi singulier que le nazisme nécessite un appareillage méthodologique et conceptuel particulièrement robuste. Plus largement, l’historien des violences de guerre, des massacres ou des génocides ne peut faire l’économie d’une réflexion approfondie sur sa pratique. Quels usages en retour peut-on faire de ces notions et de ces méthodes ? Leur transposition, leur transfert à d’autres événements, à d’autres situations historiques sont-ils susceptibles d’éclairer ces derniers ? Identifier des situations paroxystiques peut-il alors laisser indemne ?
Christian Ingraodirecteur de recherche au CNRS, ancien directeur de l’Institut d’Histoire du Temps Présent, spécialiste de l'histoire du nazisme Bibliographie :
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Nicolas Righiprofesseur de philosophie au lycée Arthur Rimbaud de Sin-le-Noble, doctorant à l’EHESS (Laboratoire LIER-FYT) |