En partenariat avec : les Bibliothèques de Compiègne
Une musique née au XXe siècle s’est imposée, hors des cercles académiques, comme une des formes culturelles majeures de ces soixante dernières années : la pop musique. Sa singularité ne fut que très peu questionnée. Une ambiguïté originelle la disqualifiait a priori. Elle relevait de la technique phonographique. Le pornographe du phonographe disait déjà Brassens. Comment une telle promiscuité avec des magnétophones, micros, enceintes, pistes, amplis, tuners...et autres pédales wah-wah, pouvait-elle prétendre aux mêmes soins dans l’examen des critères et des finalités que les objets jugés dignes d’être étudiés dans les départements d’esthétique et de philosophie de l’université ? Oui, comment ? That is the question.
Agnès Gayraudphilosophe, professeur d’enseignement artistique et de théorie critique à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, musicienne, auteure-compositrice et interprète sous le nom de La Féline |
Mickaël Perreprofesseur de philosophie au Lycée Pierre d’Ailly de Compiègne |