"Nous sommes presque tous prêts à considérer qu’une connaissance a plus de valeur qu’une croyance, celle-ci fût-elle vraie et justifiée, mais nous avons beaucoup de mal à dire pourquoi. Parce que la connaissance serait plus stable que la croyance ? Parce qu’elle viserait nécessairement le vrai ? Le bien ? En particulier le bien commun ? Serait-ce plutôt parce que nous serions parvenus à connaître en suivant une méthode fiable, ou en ayant fait preuve de capacités, voire de vertus intellectuelles que l’on pourrait porter à notre crédit ?" Claudine Tiercelin renouvelle le projet, souvent abandonné, de « connaissance métaphysique », grâce à l’apport de la pensée pragmatiste de C.S. Peirce à Hillary Putnam, qui lui permet de faire face au doute sceptique.
Claudine Tiercelinprofesseur au Collège de France, chaire de métaphysique et de philosophie de la connaissance, membre de l’Institut Jean Nicod Bibliographie :
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Adèle Van Reethphilosophe, productrice de l'émission les Chemins de la philosophie |